Je suis homme psychologue, avec une approche humaniste non normative et systémique, intervenant auprès d’adultes, d’adolescents, en thérapie de couple, d’hypnose, de gestion de l’anxiété, des phobies,… Mon genre n’est pas simplement un fait, il peut parfois devenir un levier dans la relation thérapeutique. Cet article explore les situations dans lesquelles être un homme thérapeute peut faire une différence — non pas comme une règle, mais comme une option relationnelle qui offre parfois confort, confiance, ou ouverture particulière.


Créer une alliance différente : un cadre relationnel particulier

Dès les premiers échanges, ma posture masculine peut instiller une impression de stabilité, de clarté, de sécurité.

Certains patients, qu’ils soient hommes ou femmes, trouvent rassurant d’avoir un espace bien structuré, direct, où l’écoute est précise mais sans pression émotionnelle excessive.

Avec les patients masculins : une écoute “entre pairs”

Beaucoup d’hommes hésitent à parler de leurs peurs ou vulnérabilités. Le fait que le thérapeute soit un homme peut aider à diminuer la distance implicite, à offrir un miroir plus familier.

Cela facilite aussi souvent la verbalisation — anxiété, phobies, inquiétudes, attentes ou prescriptions sociales – et permet de libérer ce qui était retenu ou tus.

Dans les situations de séparation ou de paternité

La séparation bouleverse les repères affectifs, familiaux, et identitaires. Les pères peuvent éprouver de la culpabilité, de la difficulté à maintenir le lien avec leurs enfants ou à redéfinir leur rôle.

En tant que psychologue homme, je peux accompagner ces transitions en offrant un cadre respectueux, qui permet de penser le rôle de père, de trouver sa place malgré les changements, d’assumer responsabilités affectives et émotionnelles.

En thérapie de couple : un effet d’équilibre

Dans une thérapie de couple, la présence d’un homme thérapeute peut aider à équilibrer ou modifier  la dynamique entre les deux partenaires.

Elle permet à chacun de se sentir entendu, surtout quand l’ un a moins l’habitude de s’exprimer émotionnellement.

Mon rôle peut être de faciliter la communication, de poser des cadres clairs, de permettre l’expression des attentes et des ressentis en toute sécurité.

En travail avec les adolescents garçons

L’adolescence est souvent une période de crise identitaire, d’émotions fortes ou confuses. Les garçons peuvent se sentir jugés, contraints par l’attente de “tenir bon”.

Avoir un thérapeute homme dont la posture est empathique et ouvert peut faciliter la confiance, permettre une parole plus spontanée, un soutien pour penser ce qu’être un garçon / jeune homme veut dire.

En présence de patientes femmes : une écoute différente

  • Certaines femmes peuvent préférer se confier à un homme pour différentes raisons :

     -Pour ne pas ressentir le regard implicite de comparaison ou jugement venant d’une autre femme.

    – Pour vivre une distance relationnelle différente, plus neutre, qui les aide à parler de peurs, de limites, de vulnérabilité sans être sous la pression des normes féminines sociales.

  • Dans ces cas, ma posture peut offrir une écoute apaisée, respectueuse, dans laquelle elles se sentent moins évaluées, moins “en devoir”.

Problématiques spécifiques où ce positionnement est précieux

Anxiété / phobies : quand la peur ou les inquiétudes génèrent un sentiment d’isolement, le fait de ne pas se sentir jugé peut aider.

Stress professionnel, attentes liées à la performance, responsabilité, rôle de fournisseur ou protecteur.

Isolement émotionnel, difficulté à être perçu comme vulnérable.

Relations familiales complexes, conflits père‑fils, tension dans le lien parental ou dans le rôle social.

Limites et vigilance

Ce positionnement ne convient pas à tout le monde : certains préfèrent une thérapeute femme et c’ est important de s’ écouter

Conclusion

Être psychologue homme, dans une approche humaniste et systémique, est une option relationnelle qui peut parfois faire une différence tangible : chez les hommes hésitant à s’exprimer, chez les pères en transition, chez les couples en quête d’équilibre, chez les adolescentes ou patientes femmes cherchant une écoute moins jugée, chez les adolescents garçons en quête de repères. Le genre se révèle un facteur parmi d’autres — ni moins, ni plus — qui peut, selon les situations, devenir une ressource thérapeutique.

Si vous vous retrouvez dans certaines de ces situations, si vous cherchez un espace d’écoute respectueux, fiable, où votre vécu, vos émotions, votre histoire trouvent leur place sans jugement, je vous propose d’en parler ensemble. Je suis disponible pour un premier échange dans un cadre professionnel, bienveillant et clair.