Introduction
Le tarif d’une consultation psychologique — souvent entre 60 € et 70 € — suscite parfois des interrogations. En particulier lorsqu’elle n’est pas prise en charge par l’INAMI. Pourtant, cette lecture purement financière peut masquer une autre réalité : les coûts invisibles de ne pas consulter.
À travers cet article, je vous propose une lecture plus équilibrée : et si une séance chez un psychologue n’était pas une charge, mais un investissement à long terme dans votre santé mentale ?
1. Les dépenses invisibles du mal-être non traité
Certaines dépenses sont discrètes mais pèsent lourd sur votre quotidien. Quand un mal-être s’installe sans accompagnement, il génère souvent :
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Une fatigue mentale persistante, qui réduit votre énergie.
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Des difficultés de concentration, nuisibles à votre efficacité.
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Une irritabilité ou tristesse diffuse, qui complique vos relations.
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Une procrastination importante, qui bloque vos projets de vie.
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Des dépenses compensatoires : surconsommation (nourriture, achats, écrans), consultations médicales récurrentes, voire arrêts de travail prolongés.
Ces “coûts” ne se voient pas sur un relevé bancaire, mais ils impactent vos ressources, votre santé et vos relations.
2. Une séance de psychologie : plus qu’un prix, une valeur
En Belgique, à Tournai, le tarif d’une séance non conventionnée varie entre 50 € et 70 €. Ce tarif comprend :
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Un temps d’écoute active, sans interruption, ni jugement.
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Une expertise clinique, fondée sur des années de formation et une supervision éthique continue.
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Un cadre confidentiel et sécurisé, basé sur le respect du secret professionnel.
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Un espace pour reprendre la main sur ce que vous vivez, en douceur.
Ce que vous payez, ce n’est pas une heure de parole, mais un moment d’ancrage, une posture thérapeutique engagée, et une relation de confiance qui peut initier un changement durable.
3. Mutuelles : un soutien partiel mais utile
Même sans convention INAMI, certains remboursements sont possibles. Les principales mutuelles proposent :
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Jusqu’à 400 €/an, selon le régime choisi.
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Un remboursement de 20 €/séance dans certains cas.
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Parfois 360 €/an, en fonction du statut.
Ces aides permettent de réduire significativement le coût à charge, notamment pour les suivis courts (4 à 8 séances, souvent suffisantes pour une demande ciblée).
Je peux également vous accompagner dans les démarches administratives liées aux remboursements.
4. Pourquoi parler de “coût” quand il s’agit de soin ?
Dans la culture francophone, on est parfois réticent à investir dans sa santé mentale, comme si cette sphère devait être gratuite pour être légitime. Pourtant :
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On paie sans réfléchir pour un abonnement, un massage, un dîner, une consultation vétérinaire.
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Mais investir en soi, dans son équilibre, sa santé mentale, semble parfois moins « justifiable ».
Cette croyance limite une approche holistique de la santé. Or, comme le rappelle la recherche, prendre soin de soi psychologiquement est aussi essentiel que prendre soin de son corps.
5. La recherche le confirme : même quelques séances suffisent
Des recherches scientifiques relayées sur PubMed et PsycINFO montrent que même une thérapie brève (4 à 8 séances) a des effets mesurables :
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Diminution du niveau d’anxiété,
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Meilleure régulation émotionnelle,
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Réduction de l’absentéisme au travail,
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Amélioration de la qualité du sommeil et des relations.
Les données démontrent aussi que la qualité de l’alliance thérapeutique — c’est-à-dire le lien de confiance établi dès les premières séances — est un prédicteur majeur d’une évolution positive.
6. Comparer avec ce que vous perdez, pas juste avec ce que vous payez
Au lieu de penser en “je dépense 60 €”, posez-vous plutôt ces questions :
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Que me coûte de ne pas aller mieux ?
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Combien d’énergie, de clarté mentale, de sommeil ai-je perdu ces derniers mois ?
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Qu’ai-je reporté, laissé en suspens, évité par fatigue ou blocage ?
Le prix d’une consultation devient alors un moyen de regagner du contrôle, et non une charge à justifier.
Conclusion
Le coût d’une séance psychologique à Tournai ne peut pas être jugé uniquement sur un plan comptable. Il doit être envisagé dans une perspective plus globale : celle de votre santé mentale, émotionnelle et relationnelle.
Consulter un psychologue, ce n’est pas s’offrir un “luxe”, c’est prendre au sérieux ce qui vous traverse, et vous donner les moyens d’y répondre autrement. C’est un investissement, pas une dépense.
